En ostéopathie, on a classiquement tendance à distinguer l’ostéopathie structurelle (c’est-à-dire « l’ostéopathe qui fait craquer »), de l’ostéopathie fonctionnelle (vulgarisée par les « micro-massages », « l’ostéopathie crânienne » et la « faciathérapie »).
Pour ma part, j’ai été formé à ces deux pratiques, et si ma préférence va aux techniques d’ostéopathie fonctionnelle, je considère néanmoins que les deux approches peuvent tout à fait s'avérer complémentaires : le principal, comme en médecine, étant d’adapter son traitement au profil du patient.
Ainsi, il ne fait aucun doute qu’un traitement structurel « véloce » sur une femme ostéoporotique âgée ou un nourrisson est à exclure car potentiellement dangereux ; en revanche ce type de traitement peut être indiqué pour un sportif « bloqué » sur le banc de touche pendant un match par exemple (à coupler avec un traitement fonctionnel plus précis et spécifique après le match pour un résultat optimal sur le long terme).
Et, de même, dans le traitement des migraines, l’ostéopathe fonctionnel obtiendra des résultats qu’aucun de ses homologues plus structurels n’oserait espérer.
Ainsi, il ne fait aucun doute qu’un traitement structurel « véloce » sur une femme ostéoporotique âgée ou un nourrisson est à exclure car potentiellement dangereux ; en revanche ce type de traitement peut être indiqué pour un sportif « bloqué » sur le banc de touche pendant un match par exemple (à coupler avec un traitement fonctionnel plus précis et spécifique après le match pour un résultat optimal sur le long terme).
Et, de même, dans le traitement des migraines, l’ostéopathe fonctionnel obtiendra des résultats qu’aucun de ses homologues plus structurels n’oserait espérer.
La solution dans tout cela, c’est l’adaptation de l’approche thérapeutique et du traitement en fonction du profil du patient et de sa pathologie (sans pour autant tomber dans un système de généralisation abusive, ainsi -par exemple- certains patients rugbymen, pourtant habitués à une pratique sportive extrêmement intense, réagiront « étonnamment » mieux à un traitement fonctionnel : il faut prendre en compte l’intégralité du patient, de ses plaintes à son histoire de vie).
Et par ailleurs, il faut aussi compter sur les éléments extérieurs, ne ressortant pas de notre pratique ostéopathique : qu’il s’agisse d’un diagnostic d’exclusion médical (nécessitant une réorientation vers un service d’urgences ou un autre professionnel de santé), ou de troubles plus psychosomatiques.
Ainsi, et pour ma part, je pense que « l’ostéopathie moderne », telle qu’elle devrait être « refondue » par les nouveaux décrets du gouvernement, devrait s’appuyer sur l’union de ces deux approches, et non pas leur opposition comme c’est hélas encore le cas chez des praticiens plus « dogmatiques ». L’ostéopathe aurait ainsi une action préventive et curative plus large, s’adaptant à chaque patient, qu’il s’agisse d’enfants, d’adultes, de personnes âgées, de sportifs (professionnels ou amateurs), mais aussi des femmes enceintes tout au long de leur grossesse et de leurs nourrissons.
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